Les hôpitaux, cliniques et EHPAD sont des bâtiments à forte intensité énergétique. Éclairage, climatisation, équipements médicaux, ventilation, blanchisserie ou cuisines collectives fonctionnent souvent 24 h/24, générant des factures électriques considérables. Dans un contexte de tension budgétaire et de crise énergétique, la question de la maîtrise des coûts de l’énergie devient stratégique. Parallèlement, la transition écologique impose de nouvelles obligations réglementaires. Le secteur sanitaire, longtemps concentré sur l’urgence du soin, doit désormais se saisir de l’enjeu environnemental. Dans cette équation, le photovoltaïque apparaît comme une solution concrète, performante et compatible avec la continuité de service.
Un cadre réglementaire qui pousse à l’action
Depuis la loi ÉLAN (2018) et le décret tertiaire, les établissements de santé sont soumis à une obligation progressive de réduction de leur consommation énergétique : –40 % d’ici 2030, –50 % d’ici 2040 et –60 % d’ici 2050. Cette réglementation, qui s’applique à tous les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m², concerne donc directement les hôpitaux, cliniques et EHPAD. Pour atteindre ces objectifs, le texte encourage la rénovation énergétique, la maîtrise des usages et le recours aux énergies renouvelables. Le photovoltaïque s’intègre parfaitement dans cette logique, car l’électricité produite et consommée sur place n’est pas comptabilisée dans la consommation finale, améliorant ainsi le bilan énergétique réglementaire.
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